Les émissaires tunisiens se succèdent en Algérie afin d’apporter des garanties au régime algérien sur la situation en Tunisie.[onlypaid]
En effet, ce qui préoccupe en ce moment au plus haut degré le gouvernement du premier ministre Béji Caïd Essebssi, c’est la saison touristique qui s’annonce catastrophique. Les touristes européens continuent de bouder le pays du jasmin, alors que les Libyens sont empêtrés dans une guerre civile qui s’éternise. Les touristes algériens restent donc la seule alternative pour le secteur hôtelier tunisien, dont la moitié des unités risquent la faillite si la saison estivale n’est pas sauvée. Tunis aurait donné des garanties aux autorités algériennes que leurs ressortissants seraient reçus avec tous les égards. En même temps, les opérateurs du secteur en Tunisie essaient de contacter tous leurs amis de la presse algérienne pour des articles « favorables » sur leurs pays. Un seul bémol à cette campagne, les clients algériens qui d’habitude sont friands de Hammamet, Sousse et Nabeul, se montrent réticents à franchir la frontière pour aller en Tunisie. Un casse tête pour les responsables tunisiens qui pensent de plus en plus lancer une campagne institutionnelle en bonne et due forme dans le pays voisin. Jusque-là, la tendance des réservations enregistrées dans les agences de voyage algéroises fait ressortir la prévalent de destinations comme la Turquie, la Thaïlande ou encore le Maroc.[/onlypaid]