Ce n’est pas le dénouement espéré par la famille marocaine de Houcine Manouzi, mais c’est un grand pas pour élucider le sort de cet activiste syndical enlevé en octobre 1972 à Tunis dans des conditions mystérieuses. Dans l’entourage de la famille à Casablanca, on apprend que l’Instance vérité et dignité que préside Sihem Ben Sedrine a auditionné, à deux reprises, les membres de la familles du disparu et a fini par considérer son cas comme une grave violation des droits de l’Homme.
De ce fait, expliquent nos sources, la responsabilité de l’Etat tunisien est engagé et les autorités doivent indemnise la famille selon une procédure qui sera arrêtée ultérieurement.