Fort du vote de la résolution du Parlement européen, la semaine dernière, d’une résolution contre le Maroc, le chef du gouvernement espagnol cherche à ratisser large pour mobiliser davantage d’alliés.
Cette fois, Pedro Sanchez cherche du côté des Américains et notamment auprès du président Joe Biden qu’il doit rencontrer, en tête-à-tête, en marge d’une réunion au sommet de l’OTAN qui doit se tenir ce lundi 14 juin à Bruxelles.«Madrid essaie de mobiliser au maximum dans sa guerre diplomatique contre Rabat et surtout parmi les alliés des deux pays, en même temps», soulignent des sources diplomatiques en Espagne.«Les espagnols essaient de jouer la carte migratoire à laquelle les américains sont très sensibles», ajoutent les mêmes sources.
Madrid, dans le lot, table sur un changement de cap de l’attitude des Etats-Unis à l’égard du Maroc avec l’avènement de l’Administration Biden.
Changement qui pourrait aller, espèrent les espagnols, jusqu’à une remise en cause de la décision de l’Administration de Donald Trump reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental.