Les Espagnols cherchent à récupérer environ 200 biens immobiliers, des résidences et des commerces, au Sahara Occidental. C’est ce que rapportent ce dimanche 8 septembre plusieurs médias ibériques citant des citoyens espagnols s’estimant lésés depuis leur départ de cette région après la Marche verte de 1975.
Mais ces revendications, selon la même source, se heurtent à une impasse juridique en raison de la situation particulière de ce territoire. Les propriétés en question sont pour la grande majorité situées dans la vieille ville de Laâyoune (chef-lieu du Sahara), mais aussi dans les villes de Dakhla, Smara et même à Lagouira. Parmi ces biens, on cite le collège de La Paz et la mission culturelle espagnole, fermée depuis des années.
Ces biens, propriété de l’Etat espagnol, ne sont pas titrés et du coup on n’en trouve aucune trace dans les registres du cadastre marocain. D’autres biens immobiliers appartiennent à des particuliers espagnols qui trouvent toujours beaucoup de difficultés à rentrer dans leurs droits, voire même à se faire payer leur loyer.