C’est officiel. Le ministère de l’Intérieur, via la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT), vient de lancer l’appel d’offres international pour la préparation d’une feuille de route portant sur le développement des équipements économiques des marchés au gros de fruits et légumes, ainsi que des abattoirs et des souks hebdomadaires des 12 régions du Maroc.
Si l’ouverture des plis a été fixée au 9 juillet prochain, le maître d’ouvrage estime le coût de cette étude-feuilles de route à plus de 4.2 millions de dirhams.
Au Maroc, la réforme des marchés au gros de fruits et légumes ainsi que des abattoirs demeure un grand souci pour les autorités publiques. Il s’agit d’un enjeu pour revoir les circuits de commercialisation, la régulation des prix et la lutte contre les spéculateurs.
Depuis son indépendance, le Maroc vit au rythme d’une gestion des marchés de gros marquée par de graves dysfonctionnements.
Quant aux abattoirs du pays, qui se comptent par plusieurs centaines, ils posent d’énormes défis en matière de salubrité et de contrôle des circuits. Dans une ville comme Casablanca, plus de 50% des viandes rouges mises sur le marché proviennent de l’abattage clandestin.