Après une méga colère royale lors de la visite des lieux de l’attentat de Marrakech (le site disposait de caméras qui n’étaient pas activées), les équipes du ministère de l’intérieur marocain, sous la supervision du secrétaire d’état Saad Hassar, devraient relancer très vite le projet de vidéosurveillance des sites sensibles du Maroc.[onlypaid]
Quasiment toutes les grandes entreprises actives dans le domaine de la sécurité, notamment françaises (Thalès, Safran) , s’étaient positionnées dès le milieu des années 2000 pour répondre au projet de « control room » centrale qui permettrait une vidéosurveillance utilisant les dernières techniques de reconnaissance faciale, de contrôle des mouvements de foule, et de suivi des comportements suspects. Le projet, après de multiples reports, avait finalement été abandonné, faute de compétences au sein du ministère pour formuler le …cahier des charges. Attirés par les budgets juteux qui devraient y être affectés, les mêmes multinationales jouent en ce moment des coudes, et certaines d’entre elles ont envoyé leurs « représentants » quelques jours seulement après l’attentat de Marrakech. Ces derniers hantent les couloirs de la luxueuse « Villa Mandarine » de Rabat, espérant une introduction auprès du ministre afin de lui présenter leurs derniers gadgets technologiques. [/onlypaid]