Le contraire aurait été étonnant, mais les islamistes n’aiment pas voir des femmes dirigeants d’établissements stratégiques ou propulsées à des postes de responsabilité.
Selon des statistiques officielles, révélées lundi par Mohamed Benabdelkader, ministre de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, seules 199 femmes ont eu accès à des postes de responsabilité depuis 2012 sur un total de 967 hauts cadres.
En pourcentage, cela nous fait 12.09% et ce depuis l’arrivée des islamistes au pouvoir avec Abdelilah Benkirane.
Heureusement que la Loi organique 02-12 et d’autres législations laissent une grande marge au roi pour rectifier le tir en nommant des responsables lors des conseils des ministres que le souverain préside.
C’est grâce à ce mécanisme que nous avons des ambassadrices ainsi que des présidentes d’institutions assez sensibles.
Les dernières nominations du genre en date remontent à moins d’un mois avec la désignation de Latifa Akherbach à la tête de la HACA et de Amina Bouayyach à la présidence du CNDH.
