Le 24 février devait se clôturer à Casablanca le deuxième congrès international sur l’Islam du juste milieu organisé par un Forum qui réunit des centaines de théologiens musulmans dont ceux placés sous la bannière de l’Union internationale des Oulémas que préside le marocain Ahmed Raïssouni (ex-président du MUR).
Le moment fort de ce conclave devait être un hommage au doyen des conseillers royaux, Abbas Jirari, également un érudit à la production plus que prolifique.
Or, au dernier moment, Abbas Jirari a informé les organisateurs qu’il ne pouvait pas assister pour des raisons de santé.
Selon nos sources, il n’en est rien.
«L’homme ne voulait pas associer son image à des figures islamistes connues pour leur positions radicales et qui participaient à cette manifestation», affirment nos sources.
Pour preuve, Abbas Jirari, du haut de ses 82 ans et tout sourire, a pris part à une cérémonie à Rabat en hommage à l’avocate et poétesse Samira Faraji.
Je pense que ce que vous avez écrit sur l’absence du Professeur Abbas jirari du deuxième congrès international sur l’Islam qui a lieu le 24 Février, est incohérent. Les sources dont vous parlez sont le pur produit de votre imagination. La « preuve » fallacieuse que vous produisez est votre insinuation que le Professeur jirari était le même jour, tout souriant , dans un autre événement à Rabat : la cérémonie honorifique de la poétesse Samira Faraji. Or cet événement a eu lieu le 2 Mars, c’est à dire une semaine plus tard !!! Combien même que ces 2 événements eurent lieu le même jour, pourquoi le Prof. Jirari choisirait il d’être absent d’un événement culturel que lui-même a préparé pendant plusieurs mois, et être présent ailleurs.
Par ailleurs le professeur jirari est connu pour sa franchise et son intégrité, et n’a peur de personne: s’il ne souhaite pas participer à un événement, il n’a pas besoin de fausses excuses .
Par ailleurs, et en faisant l’hypothèse plus logique que le Professeur jirari était réellement malade, et qu’il s’est excusé pour cette raison, n’est il pas plus logique de supposer qu’après une semaine, il a pu récupérer de sa maladie, et finalement être tout souriant du succès de la cérémonie , une manifestation culturelle de haut niveau, que lui même a préparé pendant plusieurs mois, et à laquelle ont participé de grands poètes et hommes de lettres qui sont venus du Maroc et de tous les coins du monde arabe, et qui ont contribué de manière significative à l’analyse des poèmes de la grande poétesse Samira FARAJI. Plusieurs livres écrits sur sa poésie sont maintenant étudiés dans plusieurs universités arabes, et ont été présentés, ce qui fait de cet manifestation un événement exceptionnel, mais qui ne serait plus le cas en l’absence de Ssi Abbas jirari.
Les qualités intellectuelles et morales de ce grand érudit , homme de savoir et de culture, ne suffisent elles pas à faire de cet événement littéraire un des plus grands événements qu’ait connus la capitale cette année, et qui fait honneur à notre pays