L’arganier, qui fournit l’un des précieux produits de territoire qui font la notoriété du Maroc, est au centre d’une lutte acharnée de plantation et de régénération de la part du ministère de l’Agriculture que chapeaute Mohammed Sadiki (RNI).
Ce département mobilise des dizaines de millions de dirhams pour pérenniser et étendre cette culture dans les zones qui l’accueillent depuis des siècles, à savoir le Souss et le Sahara. Et avec, surtout, l’appui et l’intervention de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) que dirige Brahim Hafidi, un autre responsable très proche de Aziz Akhannouch, chef du gouvernement.
Dans les semaines à venir, par exemple, l’ANDZOA va lancer trois grands chantiers de plantation d’arganiers et de câpriers. Ces cultures s’étaleront sur 250 hectares dans le cercle de Tiznit.
Dans la même province, la localité de Reggada va connaître la plantation des mêmes cultures sur 230 hectares.
Et, finalement, Guelmim, province communément appelée «La porte du Sahara», va connaître des plantations sur 67 hectares.
En plus de fournir des moyens de subsistance aux populations, à composante rurale en majorité, ces cultures sont utilisées dans le cadre des efforts de la lutte contre la désertification en contribuant à la stabilisation des sols.