Mohammed VI bat Kadhafi à plate couture

Dans le monde musulman, le roi du Maroc est considéré être plus influent que le guide libyen Mouammar Kadhafi.

C’est le résultat du classement établi par le centre royal des recherches et des études de Jordanie. Ce rapport annuel qui dresse la liste des 500 personnalités les plus influentes du monde musulman risque de faire des remous en raison de la sensibilité d’un tel classement et des susceptibilités qu’il pourrait engendrer.
Les quatre premières places du classement sont occupées par des leaders du Moyen-Orient. Ainsi, la première place revient tout naturellement au serviteur des lieux saints, le roi Abdallah d’Arabie saoudite. Son pays, en raison de sa richesse en ressources naturelles, mais également parce qu’il abrite les lieux les plus saints de l’Islam, est incontournable sur la scène musulmane.
Pour la deuxième place, ce n’est pas une surprise non plus. Le premier ministre turc Recep Teyyip Erdogan confirme sa montée en puissance au sein de la communauté musulmane et ce depuis qu’il a fait de la défense des droits des palestiniens une priorité. Son bras de fer avec Israël l’a propulsé au rang des personnalités musulmanes les plus influentes. En troisième position, on trouve l’Ayyatollah Ali Kaminai, la personnalité la plus prestigieuse du monde chiite.
Dans le classement, les rois Abdallah de Jordanie et Mohammed VI occupent respectivement la quatrième et la cinquième position. Le rapport leur rend hommage comme des personnalités modernes qui cherchent à démocratiser et à développer leurs pays.
La grande surprise donc, c’est qu’Abdallah de Jordanie arrive à battre l’émir du Qatar, Hamad Ibn Khalifa Al Thani, malgré les moyens financiers qu’il met en œuvre pour se propulser au rang des grands du monde musulman. L’autre surprise du classement et qui ne va certainement pas plaire en Libye est le fait que Mouammar Kadhafi se classe derrière Mohammed VI. Le colonel libyen fait tout son possible pour devenir une figure de proue de la Oumma. Efforts vains si l’on croit le rapport jordanien qui prend en compte plus les réalisations sur le terrain que les gesticulations médiatiques.

 

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