Les pays arabes modérés du Moyen-Orient, à savoir l’Egypte et l’Arabie Saoudite, ne défendent plus…
comme avant Mahmoud Abbas, le président de l’autorité nationale palestinienne. Au même moment, les Etats-Unis d’Amérique accordent davantage d’attention au premier ministre de cette même autorité, Salam Fayad.
Lors de sa visite dans les territoires occupés, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a fait comprendre aux autorités palestiniennes que le monde suit de très près les initiatives prises par le chef de gouvernement palestinien, qui a la confiance des pays donateurs et aussi de l’administration Obama. Mahmoud Abbas, qui voit s’éroder continuellement son emprise sur le mouvement Fatah, refuse de lire les rapports en provenance de ses services considérés comme étant neutres, préférant ceux émanant de son dernier carré de fidèles qui s’avèrent le plus souvent erronés. C’est cette vérité que lui ont asséné tour à tour le général Omar Soleiman, chef des services de renseignements militaires égyptiens, et le colonel Al-Hassan, patron du service libanais de renseignement. Ce dernier connait sur le bout des doigts les problèmes inter palestiniens puisqu’il suit de près les évolutions au sein des camps des réfugiés palestiniens au Liban. Là, où Abbas et le mouvement Fatah, sont en train de perdre face à des mouvements intégristes comme Jound al-Cham et Fath al-Islam.
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