
Le ministère français de l’Intérieur a récemment identifié une anomalie administrative concernant le consulat d’Algérie à Toulouse. Selon les services de l’État, des centaines de passeports algériens ont été délivrés à des ressortissants en situation irrégulière, c’est-à-dire sans titre de séjour valide sur le territoire français.
Or, selon la réglementation en vigueur, un ressortissant étranger ne peut se voir délivrer un document de voyage que par l’autorité consulaire de son pays de nationalité compétente pour sa zone de résidence légale. En d’autres termes, un Algérien sans statut régulier en France ne peut prétendre à un passeport dans une circonscription consulaire étrangère sur le territoire français.
En réponse, le ministère de l’Intérieur a adressé une circulaire à toutes les préfectures de France, leur demandant de ne plus reconnaître comme valides ces passeports délivrés dans ce contexte. Toute démarche administrative — demande de titre de séjour, renouvellement de droits sociaux, accès à certains services publics — devra désormais être accompagnée d’un titre de séjour en cours de validité, et non d’un simple passeport.
Aucune réaction officielle n’a été émise à ce stade par les autorités algériennes. Cette mesure intervient dans un climat marqué par des discussions sensibles sur la régulation des flux migratoires et les conditions de coopération entre administrations consulaires et autorités françaises.