Présidence de la CAF : comment le « deal de Rabat » a terrassé les ambitions algériennes

Ça y’est c’est plié. Le candidat sud-africain, le richissime Patrice Motsepe va être intronisé le 12 mars prochain à Rabat président de la Confédération Africaine de Football (CAF). Soutenu par le patron de la FIFA, Gianni Infantino, le propriétaire du club Mamelodi Sundowns, bénéficie également de l’appui du Marocain Faouzi Lekjaâ et du mauritanien Ahmad Yahya, deux hommes forts du footbal africain.

Selon nos sources, tout s’est joué lors d’une visite à Rabat, le 28 février dernier, de deux émissaires de Gianni Infantino auprès de Faouzi Lekjaâ. Le congolais Veron Mosengo-Omba, directeur des associations et le suédois Mattias Grafttöm ont proposé au président la FRMF une solution qui arrangerait tout le monde…sauf l’Algérie. Au début réticent face à la candidature du candidat sud-africain, la diplomatie sportive marocaine a su jouer habilement pour ne pas de mettre sur le dos l’homme puissant du football mondial et en même temps éliminer le candidat algérien au conseil de la FIFA. Poste qui devrait revenir logiquement à Faouzi Lekjaâ.

Grâce à ce « deal », le mauritanien Ahmed Yahya et le sénégalais Augustin Senghor vont hériter de deux postes de vice-présidents à la CAF. Une manière tenir Patrice Motsepe à l’œil et préparer Ahmed Yahya à prendre la relève du sud-africain.

Le « deal de Rabat » a complètement anéanti les chances de l’Algérien Kheïreddine Zetchi, mais laisse dans la course l’égyptien Hani Abo Rida qui pourrait siéger au conseil de la FIFA avec Faouzi Lekjaâ.

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