Plusieurs personnalités françaises de haut rang ont fait savoir qu’ils regrettaient de ne pas avoir fait appel aux services libyens pour libérer les deux otages qui ont été kidnappés au Niger, Les services de renseignement libyens avaient offert d’aider et de conseiller Paris si celle-ci tenait à préserver ses intérêts dans cette région d’Afrique. En effet, après la mort des deux otages, le week-end dernier, Maghreb-intelligence a appris de sources libyennes concordantes, que les Français se sont tournés vers Tripoli pour demander aide et conseil afin de libérer les 5 employés d’Areva détenus par Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), depuis septembre 2010. Kadhafi, qui entretient d’excellentes relations avec les Touaregs ainsi qu’avec les tribus arabes du Sahel, notamment au Mali et au Niger a, à plusieurs reprises, fait savoir aux émissaires français, qu’il était prêt à donner un coup de main au gouvernement français pour trouver une solution. Néanmoins, il a fait comprendre clairement que son intervention se fera sur la base du donnant-donnant aussi bien sur le plan politique qu’économique. Ce que les observateurs ont expliqué par l’intention de la Jamahiriya libyenne d’avoir des parts, à l’instar des Koweitiens, dans le capital d’Areva.