La visite à Damas de l’émissaire iranien Saïd Jalili n’est pas seulement d’ordre diplomatique. Les Iraniens seraient en train de faire le forcing auprès [onlypaid] du président syrien pour accepter une dernière médiation qui pourrait sauver les intérêts iraniens dans ce pays. Les dernières défections que connaît le régime du Baath et surtout l’enlèvement à côté de l’aéroport de Damas d’une quarantaine de ressortissants iraniens, ont fini par convaincre Téhéran de l’imminence de la chute de la maison Al Assad. Une note des services de renseignements iraniens fait état d’une grave menace qui pèserait sur Bachar Al Assad. « Les Iraniens sont maintenant sûrs que si Al Assad ne quitte pas le pouvoir d’ici deux mois, il pourrait être assassiné. Ces informations leurs viennent du Hezbollah qui est fortement implanté en Syrie », affirme un général syrien qui a trouvé récemment refuge en Turquie. La sécurité autour du président Al Assad a été renforcée et il changerait d’endroit chaque huit heures pour éviter d’être pris pour cible. La menace, d’après le général dissident, ne viendrait pas des sunnites, mais de certains militaires alaouites qui pensent qu’il serait temps de mettre fin à l’actuel régime, parce qu’ils craignent qu’en cas de victoire de la rébellion, les alaouites ne soient livrés à la vengeance du peuple. Téhéran aurait donc proposé à Bachar Al Assad de quitter le pays avec sa famille et une centaine de ses proches. La capitale iranienne ne serait qu’une première étape vers Moscou où Bachar Al Assad pourrait vivre en exil.[/onlypaid]
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