« 92 ans et il a encore toutes ses dents politique », ironise non sans amertume un ancien cadre de Nidae Tounès. D’après plusieurs dirigeants du parti créé par le président de la république, ce dernier compte bel et bien briguer un deuxième mandat à la tête de la Tunisie. Une décision qui ne surprend pas grand monde dans ce pays en proie à une crise politique depuis 8 années. A l’origine pourtant, c’était son fils Hafedh qui devait se présenter au nom de Nidae Tounès. Mais les difficultés qu’a rencontrées « le successeur désigné » à s’imposer ainsi que son manque de charisme et de popularité ont vite fait déchanter le palais de Carthage. Une situation qui a poussé Béji Caïd Essebssi à revoir tous ses plans en soumettant l’idée de sa nouvelle candidature à ses proches. Si certains cadres de Nidae Tounès ont approuvé la démarche du président, d’autres voient d’un mauvais œil ce qu’ils qualifient dans les coulisses de « dérive ». En tout cas, dans sa quête d’un nouveau mandat, Béji Caïd Essebssi aurait déjà eu l’appui de l’UGTT et surtout de son secrétaire général Noureddine Taboubi.
Les dinausores arabes!