Affaire Ooredoo, suite…

Le feuilleton politico-financier autour d’Ooredoo Algérie se poursuit sans que la presse algérienne n’ose l’évoquer, par crainte de perdre l’importante manne financière que représente l’achat d’espace publicitaire par l’opérateur qatari. En mai dernier, Maghreb-Intelligence révélait comment plusieurs puissants lobbies à Alger avaient participé à une vaste entreprise de déstabilisation du nouveau PDG d’Ooredoo Algérie, le Néerlandais Hendrik Kasteel, qui avait entamé une grande opération d’assainissement au sein de la direction  de l’opérateur de téléphonie mobile, avec notamment la mise à l’écart de plusieurs fidèles du libanais Joseph Ged, son prédécesseur. Privé de son permis de travail, le Néerlandais n’avait pu revenir en Algérie après avoir participé à une importante réunion importante au siège de son groupe à Doha. Depuis la fin juin, Ooredoo Algérie était de facto dirigée par le jordanien Eyas Assaf, qui a expédié les affaires courantes tout au long de l’été.  De son côté, Hendrik Kasteel  a finalement réussi à revenir sur le territoire algérien suite aux pressions de la diplomatie qatarie, mais n’est toujours pas autorisé à travailler dans le pays.  Quant à ses détracteurs, proches du pouvoir, ceux-ci continuent à faire pression en faveur de la nomination d’un nouveau patron à la tête d’Ooredoo Algérie.

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