Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne lundi dernier, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José manuel Margallo s’est emmêlé les pinceaux devant la presse accréditée. Commentant les élections législatives algériennes, le patron de la diplomatie espagnole a salué le déroulement du scrutin. Il s’est également félicité du taux de participation. Cela dit, au lieu que Margallo s’arrête-là, il a cru bon de « remercier Dieu parce que les islamistes n’ont pas gagné lors de ces élections ». Une position pour le moins bizarre de la part d’un ministre des Affaires étrangères qui a publiquement pris partie pour certaines formations politiques algériennes contre d’autres. A Madrid, les déclarations de Margallo ont suscité une vive émotion au parlement. D’ailleurs, même au sein du PP, des grincements de dents se font de plus en plus entendre. Le ministre des Affaires étrangères est jugé assez faible et peu au fait des subtilités diplomatiques de part le monde, excepté peut-être les rouages de l’Union européenne dont il est un spécialiste.
