Exclusif. Algérie : Sellal, l’homme qui rêve de devenir le deuxième personnage de l’Etat en 2018

La retraite d’Abdelmalek Sellal ne devrait pas durer longtemps, le retour de l’ancien premier ministre algérien est pour bientôt.

Il attend l’année prochaine avec impatience, 2018 pourrait en effet être l’année de sa réhabilitation. Si l’homme se repose en ce moment au Club Des Pins, voyage souvent en France ou fait des virées à Constantine, dans le secret total SEllal prépare la feuille de route de son retour qui coïncide avec des échéances politiques majeures en Algérie.

C’est à la veille de l’élection présidentielle de 2019 que Sellal marquera son retour sur l’échiquier politique algérien. Mais quel poste occupera l’ancien premier ministre ? Ministre, un retour à la primature ? Loin s’en faut. Sellal ambitionne de devenir, rien de moins, le deuxième personnage de l’Etat en 2018. Selon plusieurs membres de son entourage, il nourrit l’ambition d’accéder à la présidence du Conseil de la Nation, le sénat algérien, un poste hautement stratégique qui le fait rêver. En Algérie, en cas de démission ou de décès du président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la présidence de la République. Il communique ensuite l’acte de déclaration de vacance définitive au parlement qui se réunit de plein droit. Le président du Conseil de la Nation assume alors la charge de chef de l’Etat pour une durée maximale de 60 jours, pendant des élections présidentielles sont organisées.

Si  la durée du mandat de sénateur est de six ans,  le Conseil de la Nation est renouvelable par moitié tous les trois ans. Et un renouvellement important est effectivement attendu en 2018. Sellal veut profiter de cette opportunité pour se positionner comme l’un des remplaçants du vieux Abdelkader Bensalah qui n’a que trop durer. L’homme âgé de 76 ans occupe son poste depuis 2002 !  Pour entrer dans la course à la succession, Sellal peut profiter du  tiers présidentiel, à savoir le quota de sénateurs que doit nommer le président Bouteflika. Dès lors, il utiliser ce tiers présidentiel comme un tremplin pour ses nouvelles ambitions.

 Selon nos sources, Sellal a bel et bien reçu le soutien et l’appui de la famille de Bouteflika pour relever ce nouveau défi. Un soutien qui reste à confirmer en 2018 car la situation politique évolue rapidement à Alger, et de nouveaux scénarios peuvent se dessiner en un temps records.

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