Exclusif. L’Armée nationale populaire en alerte : les services de renseignement algériens touchés par le Covid-19

La panique s’est emparée ces derniers jours de l’état-major de l’armée algérienne. Des cas de coronavirus ont été détectés chez les agents des services des renseignements. Les informations dont dispose Maghreb-intelligence font état du décès d’un adjudant opérant au sein de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure. De même, un capitaine relevant du même service a été lui aussi été déclaré positif au virus.

Selon des sources bien informées à Alger, le décès de l’élément de la DGDSE a jeté l’effroi au sein des hauts gradés de Dely Ibrahim, siège des services de renseignements à Alger. Avant sa mort, l’adjudant qui a succombé au virus aurait été en contact étroit avec des dizaines de ses collègues lors d’un stage de perfectionnement réservé aux cadres de ce service.

Mais, le plus alarmant, c’est que des cadres de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), de retour d’une mission en Arabie Saoudite, ont défilé à l’hôpital militaire d’Aïn Naadja afin de subir des tests de dépistage du Coronavirus. D’ailleurs, face à la situation d’urgence au sein des rangs des agents des services de renseignements, le chef d’état-major Saïd Chanegriha n’a pas hésité à demander au président Abdelmdjid Tebboune de donner ses ordre afin de doter l’Institut Pasteur d’Alger, des moyens adéquats afin de faire face à un probable scénario « à l’iranienne ». Le coronavirus, a en effet, décapité plusieurs hauts gradés des gardiens de la révolution et de dizaines de mollahs qui lui sont proches.

Aujourd’hui, en raison de l’âge avancé des généraux les plus influents de l’ANP- en majorité des septuagénaires-, une décision de limiter les contacts entre eux et entre le reste du personnel militaire aurait été instaurée. Une sorte de quarantaine qui ne dit pas son nom.