le fait tribal inquiète le Conseil national de transition

Alors que les rebelles sont pratiquement parvenus dans le centre de Syrte, dernier bastion du régime déchu, le colonel Mouammar Kadhafi demeure introuvable.  Mais ce n’est pas la fuite du guide de la révolution et de certains de ses fils qui inquiètent tant le CNT.[onlypaid]  Depuis quelques jours, plusieurs tribus de l’est et de l’ouest libyen multiplient les revendications politiques. Ces mêmes tribus se disent sous représentées dans le nouveau pouvoir et réclament plus d’équité dans la distribution des richesses. D’ailleurs, dans certaines villes libyennes, des heurts ont opposé les combattants du CNT et la population locale qui refusait leur tutelle. Le CNT a vite compris le danger en retirant des villes reprises à Mouammar Kadhafi les combattants venus de Benghazi et de Misratah pour les remplacer par des hommes armés appartenant à ces deux villes. D’autres part, beaucoup de Libyens veulent savoir qui sont les membres du CNT dont les noms n’ont pas encore été rendus publics. Sur les 31 personnalités qui composent le Conseil National de Transition, l’identité de seulement d’entre eux a été révélée. Sur un autre front, les insurgés berbères veulent accélérer la cadence en dotant leur région dans le Djebel Neffoussa d’une véritable identité amazighe. Cela crée énormément de tensions au sein du CNT, qui reste très méfiant envers les Amazighs libyens que certains islamistes soupçonnent de velléités indépendantistes. Ceci a fait dire à un diplomate occidental établi à Tripoli que le plus difficile est à venir. « Contrairement à ce qu’on pense, chasser Mouammar Kadhafi et ses enfants du pouvoir était le plus facile à faire », s’inquiète-t-il en véritable connaisseur des réalités libyennes. [/onlypaid]

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