Les ministères du Tourisme en Tunisie et au Maroc lorgnent goulûment vers le marché touristique algérien. En effet, ils seraient un peu plus de deux millions d’Algériens qui ont manifesté [onlypaid] le désir de partir en vacances à l’étranger et les deux pays frontaliers pensent bien en capter une bonne partie. Dans ce match entre Tunis et Rabat, la première semble avoir une bonne longueur d’avance. Avant la chute du président Ben Ali, ils étaient plus d’un million d’Algériens à partir en villégiature en Tunisie. Ce nombre a chuté à 700 mille en 2011 et risque de stagner encore longtemps. Le Maroc que beaucoup de voyageurs algériens inscrivent comme leur destination favorite, souffre d’un handicap sérieux. Celui de la fermeture de la frontière terrestre. Ce qui rend le séjour à Marrakech, Agadir ou Casablanca onéreux pour la bourse de l’Algérien moyen. Cela dit, Rabat ne veut pas baisser les bras. Certains opérateurs pensent sérieusement se rendre à Alger afin de voir les possibilités de faciliter le transit entre le deux pays, même s’il fallait avoir recours à des vols charters ou à des voyages par bateau depuis Alger et Oran. [/onlypaid]
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