
C’est une nuit où les cordes chantent, où les mots dansent, où l’Afrique se raconte. Sous les cieux étoilés de Fès, la Grande nuit des Griots a tissé un pont vibrant entre le Ghana et le Mali, entre la harpe seperawa d’Osei Korankye et la kora envoûtante de Ballaké Sissoko. Mais au-delà du spectacle, une autre force orchestrale était à l’œuvre : la Royal Air Maroc (RAM), partenaire engagé de cette soirée d’exception.
Car ce soutien n’est pas fortuit. Depuis des années, la RAM incarne bien plus qu’une compagnie aérienne : elle est le souffle logistique du soft power marocain en Afrique. Être le sponsor de cette célébration musicale, c’est affirmer un choix stratégique : celui d’un Maroc résolument tourné vers ses racines africaines, non dans la nostalgie, mais dans une vision d’unité, d’échange et d’influence douce.
Dans cette démarche, la RAM joue un rôle pivot. En facilitant les connexions humaines, culturelles et économiques entre le Royaume et le reste du continent, elle participe activement à la politique africaine du Maroc impulsée au plus haut niveau de l’État. Soutenir La grande nuit des griots, c’est donner une caisse de résonance continentale à des voix millénaires. Celles qui, de Soundiata Keïta aux temps modernes, ont porté la mémoire des peuples, chanté les gloires royales, alerté les consciences sur les périls du présent.
Depuis toujours, la Royal Air Maroc soutient le Festival des musiques sacrées de Fès. Ce choix n’est pas cosmétique, il est fondateur. Il reflète une compréhension fine de l’influence culturelle comme levier diplomatique. En misant sur des événements qui donnent voix à l’Afrique des profondeurs, la RAM affirme que le futur du continent se construira aussi par ses traditions réactualisées, ses récits valorisés, ses artistes magnifiés.