Les informations pointant la responsabilité de membres de l’association islamiste non reconnue Al Adl Wal Ihssane (Justice et bienfaisance), dans les actes de vandalisme qui se sont produits dans la ville de Khouribga, le 15 mars, se confirment. Le Parquet de Khouribga a en effet annoncé l’arrestation de six personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces violences, dont deux membres du mouvement islamiste. Ces derniers seraient les instigateurs de ces troubles, selon le Parquet.
Lors de ces violents troubles, plusieurs éléments des forces de l’ordre ont été blessés, des biens publics et privés endommagés et des véhicules incendiés ou dégradés. Le Parquet de Khouribga a précisé avoir déféré les mis en cause devant le juge d’instruction pour complément d’enquête. Les responsables présumés sont poursuivis pour « actes de violence commis à l’encontre des éléments de la force publique, participation, dégradation de biens d’intérêt public, vol, rassemblement armé et désobéissance », selon le Parquet. Un responsable sécuritaire marocain, cité par l’Agence France presse (AFP), avait accusé le mouvement extrémiste du Cheikh Yassine « d’avoir encadré les manifestants ».
A rappeler que le Tribunal de première instance de Khouribga avait auparavant décidé de lever la garde à vue de cinq individus tout en maintenant deux autres en état d’arrestation pour complément d’enquête dans les violences et les actes de vandalisme survenus à Khouribga.