L’ADIA (Abu Dhabi Investment Authority), deuxième fonds souverain au monde après celui de la Chine, vient de révéler pour la première fois…
l’étendue et la répartition de ses avoirs à l’étranger. Le montant de ses actifs, d’après sa direction, est évalué à 500 milliards de dollars. Le fait de communiquer sur ses avoirs est un précédent dans la gestion « opaque » de l’ADIA, créé depuis plus de trois décennies.Cependant, les experts et les analystes financiers internationaux considèrent le montant avancé par le fonds d’Abou Dhabi comme étant loin de la réalité, d’autant plus qu’il ne répond pas au principe de transparence que l’ADIA tente de montrer. Le véritable chiffre dépasserait aujourd’hui les 800 milliards de dollars, et ce, en déduisant les pertes essuyées lors de la crise financière internationale. Des pertes en majorité enregistrées sur les marchés financiers américains.
En effet, montrer une baisse de ses avoirs fait partie de la nouvelle stratégie de l’ADIA visant, d’un côté à détourner l’attention des pays occidentaux du poids de plus en plus croissant de ce fond et, de l’autre, à décourager les pays « amis » qui demandent davantage d’aides et de dons à l’émirat d’Abou Dhabi.
Parallèlement, il est important de souligner que la direction de cette institution étatique s’est séparée, depuis début 2009, d’environ 25% de son effectif dont la plupart sont des Anglo-saxons.
{JCSBOT SUBSCRIPTION=13,10,11,12}