Accusé par ses détracteurs d’avoir malmené la diplomatie tunisienne, le président de la République, Kaïs Saïed compte peaufiner les contours de sa politique étrangère controversée. Une source proche de la nouvelle régente de Carthage, Nadia Akacha, directrice du cabinet présidentiel, révèle à Maghreb Intelligence l’agenda diplomatique du pensionnaire de Carthage.
En guerre ouverte contre Rached Ghannouchi, titulaire du perchoir et représentant des Frères musulmans à Tunis avec son parti Ennahdha, Kaïs Saïed envisagerait de se rendre en Arabie saoudite et un second pays du Golfe, la piste privilégiée n’est autre que les Émirats arabes unis. Cependant, avant ce périple, le chef de l’État se rendrait en Libye – où le chef du gouvernement de transition Abdelhamid Dbeibah a prêté serment – en Égypte, au Maroc et finalement en Italie.
Si la tentative de ressusciter les liens nord-africains serait à l’ordre du jour, le président Saïed confirmerait sa tendance tournée, avant tout, vers le monde Arabe et loin du continent africain. Après son absence du 34e sommet de l’Union africaine (UA), le pensionnaire de Carthage affirme, par sa politique étrangère, le manque d’engagement voire la rupture diplomatique avec l’Afrique, alors que les pays voisins gagnent du terrain au temps des mutations géopolitiques.
Le mouvement populaire en Algérie n’est pas médiatisé comme il faut.