Comment Tliba, Djemaï et Saadani plombent le général Gaïd Salah

Alors que le général Ahmed Gaïd Salah continue à jouer à la lessiveuse au sein de l’Armée nationale populaire, ses discours ainsi que ses décisions deviennent de plus en plus inaudibles. Les récents limogeages des patrons des 2e, 4e et  6e régions militaires sont passés presque inaperçu comme le fut également son dernier discours prononcé le lundi 22 juillet. Il faut dire que les Algériens, qui avaient les yeux braqués sur leur équipe nationale de football victorieuse de la CAN égyptienne, commencent à montrer beaucoup de lassitude envers un militaire qui veut s’imposer comme le « sauveur démocrate » et le « garant des institutions ». Une posture qu’il a du mal à tenir face à une rue remontée et qui demande tout simplement le départ de toutes les icônes de l’ère Abdelaziz Bouteflika dont Ahmed Gaïd Salah était un des principaux piliers.

En plus, le chef d’état-major et véritable homme fort du pays en ce moment ne peut plus mener une « justice sélective » à l’encontre de certains hommes d’affaires. Sur les réseaux sociaux, plusieurs voix s’indignent de la protection accordée par le patron de l’armée au député-milliardaire Bahaeddine Tliba, à Mohamed Djemaï ou encore à Amar Saadani, ancien secrétaire général du FLN. Sur le cas de Bahaeddine Tliba, les critiques sont de plus en plus acerbes. L’homme d’affaires installé à Annaba dont est originaire Gaïd Salah ne serait ni plus ni moins que le « porteur » des affaires de la famille du chef de l’état-major et de ses enfants. Un dossier épineux et qui, selon de nombreux connaisseurs du sérail, jette le discrédit sur Gaïd Salah même au sein de l’armée algérienne.

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