Crise de carburants en Tunisie : le président Kais Saied demande  en urgence l’aide de l’Algérie

Kaïs Saïed s’est tourné une nouvelle fois vers l’Algérie pour réclamer de l’aide et de l’assistance alors que son pays, la Tunisie, plonge chaque jour encore plus dans les profondeurs d’une crise économique et financière gravissime. La pénurie des carburants qui paralyse le pays depuis le début du mois d’octobre dernier a incité une nouvelle fois le président tunisien a lancé un cri de détresse à l’attention du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Les carburants manquent cruellement aux tunisiens qui font des queues kilométriques dans l’espoir de faire leur plein.
Cette crise a commencé lorsque les fournisseurs internationaux ont refusé de renouveler leurs approvisionnements en raison des factures impayées de l’Etat tunisien, un Etat défaillant qui manque de moyens financiers pour s’acquitter des frais en devises de ses importations. Les montants impayés dépassent, selon nos informations, les 100 millions de dollars USD.
Dans ce contexte très difficile pour la Tunisie, Kais Saied a pris attache avec Alger pour demander, d’abord, des dons urgents afin de soulager la pression sociale qui pourrait aboutir à des tensions politiques à cause de cette inédite pénurie des carburants.
L’Algérie est priée par le président tunisien d’expédier des quantités de carburants en attendant que la Tunisie contracte des nouveaux crédits pour payer le renouvellement de ses stocks nationaux. Selon nos informations, la Libye a été également contactée par le Président tunisien, mais Tripoli a daigné uniquement expédier une minuscule quantité de 10 mille tonnes alors que la Tunisie cherche désespérément à se procurer en toute urgence plus de 200 mille tonnes.
D’après nos sources, Tebboune a promis de l’aide à Kaïs Saied. Une aide algérienne qui viendra confirmer une nouvelle fois que la Tunisie est plus que jamais ultra-dépendante de son grand voisin algérien pour survivre à ses crises internes. Petit à petit, la Tunisie ne pourra survivre que grâce à la « charité » d’une Algérie intéressée et imposant son agenda à l’ensemble des dirigeants tunisiens.

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