Le leader du principal parti d’opposition tunisien, Nidae Tounes, commence réellement à s’impatienter. Il soupçonne la Troïka au pouvoir et spécialement les islamistes d’Ennahda, de retarder sciemment le processus électoral afin de récupérer un peu de leur popularité écornée par une gestion chaotique des affaires de l’Etat et par une inquiétante montée de l’insécurité.[onlypaid] L’ancien premier ministre dont le parti revendique plus de 60 mille adhérents, a affirmé à ses proches qu’Ennahda joue sur le temps pour le combattre. Agé de bientôt 87 ans, Béji Caïd Essebssi sait pertinemment que le temps joue en sa défaveur et que son âge va être un sérieux handicap lors des prochaines élections présidentielles. Le vieux politicien jouit d’un très grand prestige chez les Tunisiens, notamment toux ceux qui ont la nostalgie des années Habib Bourguiba. Tous les sondages effectués récemment ont montré que sa formation faisait jeu égal avec Ennahda et dépassait de loin les autres partis qui forment la Troïka. La dernière sortie médiatique d’Essebssi sur Al Jazeera avait pour but, selon les observateurs, de mettre la pression sur le gouvernement et prendre également les Tunisiens pour témoins. [/onlypaid]
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