Contrairement à ce qui a été raconté par tous les médias algériens, le puissant général-major M’henna Djebbar, l’ex-patron de la direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), et l’un des lieutenants les plus fidèles au général Toufik, le célèbre et mythique patron du DRS, n’a pas été placé sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida pour uniquement enrichissement illicite, blanchiment d’argent ou trafic d’influence. L’ex-haut gradé des services algériens a été questionné et interrogé sévèrement à propos de ses relations troublantes avec Karim Tabbou, l’opposant et figure emblématique du mouvement populaire algérien du 22 février, a-t-on appris de sources sûres.
Une enquête des services algériens a démontré que M’henna Djebbar avait entretenu des liens étroits avec Karim Tabbou et de nombreux autres politiciens de l’opposition algérienne hostile au chef d’Etat-Major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah. Ce dernier a toujours soupçonné le général Toufik et ses lieutenants d’avoir exercé une certaine influence sur le Hirak algérien et certaines de ses figures. La justice militaire algérienne va plancher sur les contacts noués entre M’henna Djebbar et Karim Tabbou. Des échanges entre les deux personnalités ont été identifiés et repérés par les enquêteurs de la DCSA. Affaire à suivre…