Alors que tous les projecteurs sont braqués en Algérie sur le secteur pétrolier, gazier et les chantiers de Sonatrach, d’autres secteurs de l’énergie demeurent noyés dans l’anonymat en dépit de leurs grands enjeux financiers. C’est du moins le cas pour le secteur des produits chimiques sensibles dans lequel s’activent pas moins de 2400 opérateurs économiques privés et publics algériens.
Et c’est justement ce secteur d’activité très discret qui est ébranlé en Algérie par un énorme scandale sur lequel enquête en ce moment les brigades économiques des services de sécurité? notamment de la gendarmerie algérienne. Ces investigations concernent les affaires de la société Profert SPA, le leader en Algérie dans l’importation des semences agricoles et intrants agricoles. Cette société appartient au milliardaire Ali Meziani, un richissime homme d’affaires très discret, mais ô combien influent. Il possède officiellement deux usines à Béjaïa et Mostaganem.
Cet homme d’affaires est soupçonné d’avoir bénéficié d’un énorme coup de main de la part de la secrétaire générale du ministère de l’Energie, madame Fatma-Zohra Chorfi. La puissante haut responsable algérienne est soupçonnée d’être intervenue pour faciliter la délivrance des autorisations d’importation des produits nécessaires à Profert SPA, sans attendre l’aval du ministère de la Défense comme l’exige la réglementation algérienne. Ces autorisations douteuses auraient permis ainsi à Ali Meziani de faire fructifier ses affaires d’une manière phénoménale.
Pour l’heure, l’enquête est toujours en cours et ses conclusions risquent de faire éclater un énorme scandale en Algérie. C’est dire enfin qu’il n’y a pas que l’affaire Sonatrach dans le secteur de l’énergie algérien.
La corruption est devenue un sport national. Il est urgent de nettoyer les écuries d’Augias de ces prédateurs.
Bien que le terrorisme quel qu’il soit est terrorisme, il peut se présenter aussi en cravate, arrogant, morveux, dénonçant à grands cris les quarante voleurs détenteurs le pouvoir politique, économique et sécuritaire du pays. Dans le cas du combat que mène l’armée nationale populaire algérienne, les services de sécurité du ministère de l’intérieur, la protection civile depuis des décennies contre les résidus terroristes encore présents dans certaines de nos montagnes algériennes, ou bien de nouvelles têtes venus de Libye, ou du Moyen-Orient , il fallait le classifier par degré de dangerosité, à commencer par le plus dangereux situé dans des emplacements géographiques algériens sensibles ; celui d’Al-Qaïda dans le Maghreb est aujourd’hui en Algérie sans bases, sans terrains à lui dans la géographie algérienne. En effet s’attaquer à tout le terrorisme, y compris les cravatés corrompus, au sein même des rouages de l’état algérien, détournant les biens du peuple algérien, en une seule fois et partout sur le territoire algérien eut été au dessus des moyens militaires, policiers, judiciaires dont dispose l’état algérien. Ainsi un certain Rachid Nekkaz, détenant une double ou triple nationalité, en plus de l’algérienne de par son origine Tiarti, tente depuis des années de détourner la concentration des autorités algériennes de leur plan de lutte contre le terrorisme takfiriste, contre la confrérie des frères musulmans, contre le sionisme et ses agents, contre les manigances du Makhzen marocain, pour les amener à lâcher du lest pour les séparatistes du MAK, pour les opposants politiques algériens non constitutionnels résidants à l’étranger. De plus, puisque la désinformation ennemi impérialiste et réactionnaire arabe désignait l’Algérie comme étant pro-iranienne, contre sa famille sunnite, non comme ils sont en réalité, c’est-à-dire terroristes, mais d’opposition syrienne modérée et armée, il fallait montrer leur réalité à l’opinion mondiale, et oser sans gène les combattre jusqu’à leur élimination. Les autres fractions terroristes, comparées à Da3ach et Jabhet el Nousra ne sont que des organisations criminelles de moindre dangerosité, bien qu’elles soient dangereuses. Résultats tous les résidus terroristes qui ont été évacués des lieux de combats, après avoir accepté les conditions imposées par l’armée arabe syrienne, et qui furent regroupés en grande partie à Idlib et ses environs encore tenus par les terroristes, ensemble ils ne purent cohabiter sans heurts, sans s’entretuer. Faits nouveaux, le genre de guerre dite de quatrième génération ou guerre par moyens intermédiaires, c’est-à-dire un terrorisme takfiriste composé de mercenaires en majorité arabe, aux apparences trompeuses, musulmanes par exemple, n’ayant pas donné les résultats escomptés ; les employeurs que sont le Pentagone américain, la CIA américaines, l’entité sioniste en Palestine occupée, la Turquie d’Erdogan, et les alliés inconditionnels européens comme les anglais et les français se sont trouvés obligés d’intervenir avec leurs masses-médias déversant une campagne de désinformation, par leurs diplomates au Conseil de Sécurité de l’ONU , militairement par eux-mêmes, en bombardant aux moyens de leurs avions de guerre, ou de leurs missiles sol-sol, ou de leurs Toma-Hoc les positions de l’armée arabe syrienne, ou celles de ses alliés iraniens et Hizbollah libanais, tout en criant fort qu’ils venaient de rendre justice, en vengeant le peuple syrien pour ses souffrances causées par le tyran Bachar el Asad. Leur faisant face, deux actions du Gouvernement Syrien, la première continuer le combat contre le terrorisme et ses soutiens, de l’autre proposer aux éléments syriens enrôlés dans ce terrorisme une réconciliation sous forme d’amnistie pour ceux qui le veuillent sans détour. ou leur transfert hors des lieux géographiques sensibles, principalement vers Idlib et ses environs. Maintenant y-a-t’il la condition déterminante pour le déclenchement d’une guerre totale entre Israël, soutenu par les USA, la France, l’Angleterre, la Turquie, les laquais arabe du Golfe, face au camp de la résistance composé de la Syrie, du Hezbollah libanais et irakien, de l’Iran, des combattants palestiniens. Israël qui ne cesse de provoquer aussi bien les syriens que les iraniens comme cette attaque de l’aéroport militaire syrien T4 où 8 importants cadres militaires iraniens furent tués. L’Iran doit-il répondre où et quand, à cette attaque tôt ou tard, avec la même échelle ou plus fort encore, qui sera le déclencheur ou pas pour une guerre totale dans la région ? L’incertitude fabriquée par Donald Trump de se retirer ou pas de cet accord sur le nucléaire iranien, laisse les israéliens, les saoudiens espérer qu’il se retire, et donc ajouter un élément de plus à cette probabilité qu’il y aura une guerre directe contre le camp de la résistance, sans en mesurer les dégâts que peut provoquer ce camp de la résistance sur l’ensemble du territoire de la Palestine occupée, de même sur l’ensemble des positions militaires américains dans la région, et hors région, rien que par les moyens en missiles possédés par l’Iran la Syrie, le Hezbollah, même s’il faille supporter les coups aussi puissant que peuvent porter les américains, les israéliens et le reste de leurs alliés au camp de la résistance. La question de la survivance israélienne se pose, sa finitude s’accélère. C’est donc un nœud, une question sans solution pour l’entité sioniste, tandis que pour le camp de la résistance, en particulier l’armée arabe syrienne, il s’agit d’abord d’en finir avec la présence de terrorisme sur tout le territoire syrien, ensuite passer à chasser toute présence étrangère non autorisée par l’autorité syrienne ; mais s’il fallait passer à la guerre totale il y aurait aucune hésitation si elle est déclenchée par le camp adverse.