Exclusif. Algérie : Quand le budget d’une usine de masques de protection est dédié aux « mouches électroniques »

En Algérie, on reprend la même stratégie et on reconduit les mêmes pratiques. Malgré les besoins énormes au niveau du secteur de la santé pour lutter contre la propagation du coronavirus COVID-19, les autorités sécuritaires et militaires ont préféré « investir » encore de l’argent pour financer des campagnes de cyber-propagande dans le but de tenter de neutraliser les opposants algériens et le peu de médias indépendants qui restent. Des opposants et médias qui font peur au régime algérien totalement dépassé par le crise du coronavirus COVID-19 qui a dévoilé l’extrême pauvreté du système de santé algérien. Pour faire taire ces voix divergentes, un budget dépassant les deux millions d’euros a été débloqué par les services de sécurité algériens afin de financer plusieurs opérations coup de poing sur les réseaux sociaux et le web algérien. Création de nouvelles brigades trolls qui se relaient H24, créations et financements pour de nouveaux médias propagandistes sur internet qui commencent à fleurir ces jours-ci en Algérie à l’image d’Algérie 54, Algérie Toute Heure, etc., les autorités sécuritaires et militaires algériennes ont mis de l’argent, plein d’argent, sur facebook et Youtube pour créer des communautés d’armées électroniques dont le travail est de mener la guerre en permanence aux opposants et journalistes indépendants.

Attaques personnelles, dénigrements, montages vidéos, propagation de Fake News, violations de la vie privées, même des hackers étrangers basés à l’étranger ont été contactés par des les services sécuritaires algériens chargés de mettre en exécution ce plan.

Ces opérations sont directement dirigées par le général Abdelkader Lechkham, chef de Département des Transmissions, Systèmes, dont les services ont la première responsabilité de contrecarrer les médias libres et les opposants exilés qui sont très suivis par les algériens et influencent énormément le Hirak. Avec la crise du coronavirus Covid-19, le régime algérien ne veut surtout pas que ses dysfonctionnements renforcent la colère populaire à son encontre lui qui tente d’utiliser cette épidémie mondiale pour étouffer définitivement le Hirak. Le seul souci est qu’avec ce budget de 2 millions d’euros, l’Algérie aurait pu s’offrir une petite unité de production des masques de protection. Les dirigeants algériens ont un tout autre sens des priorités.

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