Et commençons d’abord par cette mise à jour des résultats des élections législatives obtenue par nos soins, de manière exclusive.
Le score final du Rassemblement national des indépendants (RNI) passe de 97 à 102 sièges, le PAM finit avec 87 sièges et l’Istiqlal avec 81 sièges, au moment où le score du Mouvement populaire passe de 26 à 28 sièges.
Selon nos sources, la coalition qui va diriger le Maroc pendant les cinq prochaines années sera formée du quatuor RNI-PAM-MP-UC, soit avec une confortable majorité de 230 sièges (sur les 395 que compte la Chambre des représentants).
Notons que cette coalition est formée de partis libéraux réunis autour de Aziz Akhannouch, l’homme le plus riche du Royaume.
Et tout cela nous pousse à poser deux questions d’une extrême importance.
Akhannouch chef de gouvernement?
Aziz Akhannouch à la tête de l’Exécutif serait-il une bonne idée? Les avis divergent. Le leader des bleus est doublé d’homme d’affaires. Mais ce n’est pas cela le problème. Aziz Akhannouch était ciblé de tous côtés lors de la fameuse campagne de boycott ayant visé quelques marques et produits.
L’idéal, selon les observateurs, est de le laisser vaquer à ses affaires et gérer, en même temps, la mairie d’Agadir, cité appelée à devenir le véritable centre du royaume.
Quelle opposition?
L’autre problématique se pose au niveau de l’opposition parlementaire. Avec ses 13 élus (au lieu de 125 lors du précédent mandat), le parti islamiste ne peut assumer le rôle d’une opposition forte et efficace.
De ce fait, le PJD a besoin d’alliés aussi et le scénario devient inextricable.
Car la seule formation politique qui est capable de jouer ce rôle est le PAM. Or, ce parti, crée en 2008, a passé toute sa courte vie sur les bancs de l’opposition et il est temps pour lui de passer à autre chose.
Les prochains jours nous diront ce qu’il va en advenir des partis marocains. Mais une chose est sûre: le PJD risquerait de ne jamais se relever de la cuisante défaite du 8 septembre.