Exclusif. Comment D. Amokrane, un simple « agent de sécurité » à l’aéroport de Roissy-CDG, manipule des journalistes français

C’est la triste histoire de certains journalistes français qui se targuent d’avoir des « sources fiables » tout en les confondant avec de véritables « sources affabulatrices ». A Paris, plusieurs journalistes se prétendant spécialisés dans les affaires du Maghreb, notamment de l’Algérie et du Maroc sont manipulés par d’étranges « sources » mythomanes, ne disposent d’aucune vraie connaissance du Maghreb et n’ayant aucune proximité avérée avec les centres de décision que ce soit à Tunis, Rabat ou Alger.

Et pourtant, ce sont ces mêmes personnages loufoques aux « histoires fantaisistes qui sont devenus les « sources références » de quelques journalistes français et de certains patrons de rédactions, se disant connaisseurs du Maghreb.

Le meilleur exemple est un personnage fantasque, qui ne cesse de défrayer la chronique à Paris en raison notamment de l’emprise intrigante qu’il exerce sur des médias réputés sur la place parisienne. Le personnage en question s’appelle D. Amokrane. Âgé de 53 ans, il travaille depuis de nombreuses années comme un simple agent de sécurité dans une entreprise de sécurité aéroportuaire déployée au niveau de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle.

Il s’avère que D. Amokrane n’a jamais exercé de sa vie le métier de journaliste et ne s’est jamais frotté au monde très complexe et très nuancé de l’information. Et pourtant, depuis 2018, il est devenu le principal rédacteur et source de quelques médias publiant régulièrement des articles sur le Maghreb.

Étrangement bien introduit dans tous les milieux des activistes et opposants algériens, islamistes, kabyles ou démocrates progressistes exilés en France, D. Amokrrane a été, petit à petit, exclu de ces milieux et cela en raison des soupçons soulevés par sa proximité avec des agents des Renseignements Généraux de la Police française.

Soupçonné d’être un « petit poisson », la plupart de ses contacts au sein de l’opposition algérienne prennent leurs distances avec lui. Mais cela ne va pas l’empêcher de « servir » encore à ses amis journalistes français des soupes informationnelles totalement indigestes.
En 2018, il convainc plusieurs rédactions parisiennes, chez qui il émargeait jusqu’à 1500 euros par mois, de plusieurs récits aussi improbables les uns que les autres sur la situation en Algérie.

Ces Fakes News n’empêchent pas D. Amokrane de continuer son travail de « scénariste » en livrant des informations aussi farfelues les unes que les autres afin de glorifier le général Gaid Salah, l’Armée algérienne et de dénigrer à longueur de journée les services secrets algériens.
Après la crise politique engendrée par le Hirak en février 2019, D. Amokrane, change de veste et se retourne contre l’Etat-Major de l’Armée algérienne. En 2021, on le soupçonne même d’avoir entamé des négociations avec les services secrets algériens pour obtenir la bénédiction qui lui permettra de revenir en Algérie et de revoir sa mère très malade.

Les négociations échouent et l’agent de sécurité de Roissy-Charles de Gaulle va continuer à manipuler ses amis journalistes en publiant des tribunes hostiles à tous ceux qui pouvaient entretenir de près ou de loin des supposés liens services secrets algériens.

Aujourd’hui, D, Amokrane s’est mis au service du patron de la Police algérienne, impliqué depuis des mois, documents à l’appui, dans de grosses affaires de corruption et de violations caractérisées des Droits de l’Homme. Preuve qu’il ne faudrait pas être une « lumière », pour devenir le « gourou » des journalistes français prétendus spécialistes du Maghreb. Un simple agent de sécurité dans un aéroport parisien peut faire aisément ce travail.

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