L’Algérie connait Ali Haddad, Oulmi, Said Bouteflika ou Rebrab, mais ces symboles du pouvoir algérien ou de l’oligarchie algérienne ne sont guère les seuls représentants de la richesse acquise dans de très douteuses conditions. Non, il y a aussi des hauts gradés de l’armée algérienne qui sont restés pendant longtemps de parfaits méconnus alors qu’ils accumulent des richesses incommensurables. C’est le cas du général Belkecir, l’actuel commandant de la gendarmerie algérienne, qui est cité officiellement dans plusieurs affaires de corruption et de détournement de deniers publics.
A Paris, son fils, Rafik, s’est distingué par de nombreuses frasques. Lors de ces tournées dans les magasins les plus luxueux et chics de la sphère parisienne, Rafik, le fils de Ghali Belkecir, dépensait en une seule journée pas moins de 30 mille euros pour s’offrir des « folies » chez Louis Vuitton, Dolce Gabbana et d’autres enseignes du luxe made in France. Vêtements, parfums, bijoux, montres, etc., rien n’échappait à l’appétit de Rafik Belkecir dont le dernier passage au début de l’année 2019 à Paris a marqué les vendeurs et vendeuses des commerces des rues les plus prisées par les touristes du monde entier à Paris. Le fils du général algérien rivalisait avec les richards des pays du Golfe ou les touristes aisés de Chine. Mais d’où provient toute cette fortune pour un simple général algérien dont le salaire réglementaire ne saurait dépasser les 1500 euros par mois ?! Avec cette somme, le fils du général Belkecir s’offrait un « sac » en une heure. Le général Gaîd Salah qui veut convaincre les Algériens sur sa sincérité pour lutter contre la corruption dans son pays devra fournir des arguments solides pour justifier la légalité de la fortune du fils de son commandant de la gendarmerie nationale.