Djamel Bouras, célèbre député FLN de la diaspora algérienne, originaire de Lille au nord de la France, et vice-président du parlement panafricain depuis le 10 mai 2018, a vécu la semaine passée une véritable mésaventure à Paris. De retour en France après avoir séjourné brièvement à Alger, Djamel Bouras a transité par Paris où il se faisait très discret depuis la chute des Bouteflika en avril 2019. Et pour cause, Djamel Bouras a promis pas moins de 200 mille de financements à plusieurs personnes dont des associations ou des collectifs qui se sont mobilisés pour préparer la campagne du 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika en février 2019.
Or, avec le début du Hirak, le projet du 5e mandat tombe à l’eau et les Bouteflika perdent le pouvoir après le coup d’Etat déguisé de Gaid Salah au début d’avril 2019. Par conséquent, Djamel Bouras s’est retiré et n’a honoré aucun engagement financier auprès des partenaires qu’il avait rallié à la cause du 5e mandat. Mais les dettes se sont accumulés et les frais ont été dépensés. De nombreuses personnes demandent des remboursements. Mais Djamel Bouras prend la fuite et se réfugie régulièrement derrière ses activités parlementaires panafricaines en Afrique du Sud. Une année plus tard, le député algérien, ami de Nacer Bouteflika et de Said Bouteflika, pensait que ses créanciers ont oublié cet épisode controversé.
Mais lors de son passage à Paris, des « personnes très énervées » partent à sa rencontre et lui demandent des comptes. La discussion vire à la dispute et Djamel Bouras s’en sort avec une jambe cassée comme le montre notre photo. Pour étouffer le scandale, Djamel Bouras dit à son entourage qu’il s’est blessé lors d’une chute. Le mensonge jusqu’au bout…