Après treize années à la tête des services de renseignements extérieurs du Maroc, Yassine Mansouri quitte sa « zone de confort » à la tête la DGED et se prépare à occuper le poste peu convoité de ministre des Affaires étrangères. Cette décision intervient après les multiples déconvenues essuyées par la diplomatie marocaine sous la houlette d’un Nasser Bourita qui s’est révélé être une erreur de casting.
« Le costume de chef de la diplomatie chérifienne s’est révélé être très grand pour Nasser Bourita, qui a entre autre raté la gestion du dossier d’adhésion du Maroc à la CEDEAO », affirme un imminent diplomate africain très proche de Rabat, qui ajoute que le jeune ministre aurait « vendu en haut lieu des succès qu’il n’aurait jamais engrangé ».
En accédant au poste de patron de la diplomatie marocaine, Yassine Mansouri aura certainement pour tâche de faire valoir tout le savoir-faire qu’il a accumulé lors de sa mission à la tête de la DGED. Il aura surtout pour mission, aux yeux du Palais, de démontrer que c’est lui « l’homme de la situation » comme il s’est toujours murmuré dans les hautes sphères de l’Etat.