En guerre ouverte contre les islamistes, leurs liens douteux avec les Frères musulmans et Doha, la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi a été agressée au Parlement par l’élu Sahbi Samar, qui, à l’aise, s’est levé de son siège pour donner, sans retenue, deux coups de poing. Les images de l’agression ont été largement relayées sur les réseaux sociaux, où les internautes se sont indignés contre cette énième scène de violence en provenance de l’hémicycle du Bardo.
Désormais, la seconde rentrée parlementaire de la mandature est plus chaotique que prévu : désordre, débats houleux et clashs… Les députés se sont engagés à ne pas décevoir les Tunisiens. Et s’il y a un blocage au Bardo, c’est en raison du positionnement mercantile de certains députés qui n’a rien à voir avec l’action parlementaire, notamment, des projets de loi à la carte, proposés par la Troïka parlementaire (Ennahdha, Qalb Tounes, Karama) pour les beaux yeux “des cartels”.
En effet, Abir Moussi a souvent été la cible des attaques des islamistes fanatiques au Parlement. “L’avocat des terroristes”, adepte des théories complotistes incohérentes, devenu un acteur principal de la vie politique en perdition, Seifeddine Makhlouf a multiplié, avec ses troupes, les attaques et les menaces contre la présidente du Parti Destourien Libre. En face, la présidence du Parlement se contente de suspendre temporairement la plénière ou de simplement condamner ces actes violents sans jamais passer aux sanctions. Trop peu, trop tard : l’hémicycle demeure un cirque.
Le vrai visage des imbéciles du PJD