Un décret pris par Jean-Michel Blanquer a été promulgué le 30 avril pour permettre à des professeurs tunisiens d’enseigner l’arabe dans les écoles françaises. Il s’agit de la concrétisation d’un accord passé entre la France et la Tunisie en 2017, sous la présidence de François Hollande. En 2018, Jean-Michel Blanquer avait lancé une déroutante stratégie qualitative vis-à-vis de la langue arabe, visant à développer l’enseignement de l’arabe en primaire, où le choix de l’anglais est dominant.
Par cette mesure, la France voudrait lutter contre la radicalisation islamiste, Selon un rapport de l’Institut Montaigne rédigé par Hakim El Karoui, les structures qui enseignent la langue arabe en dehors de l’école publique, se sont transformés, pour une bonne partie d’entre elles, en «fabriques de l’islamisme ». Certains enseignants pour endoctrinent les enfants d’autant dont le jeune âge les rendent très influençables.
La pénurie de professeurs d’arabe en France oblige à recourir souvent à des partenariats avec des pays du Maghreb : Algérie, Maroc et Tunisie.