Comme cela a été rapporté la semaine dernière par Maghreb Intelligence, les médiateurs « agrées » du régime libyen commencent à émerger. Il s’agit d’abord d’Abdelati El Obeidi, [onlypaid]
ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur de Libye en Italie, qui est également l’un des principaux artisans du dénouement de l’affaire Lockerbie. Ce dernier est passé par la Tunisie, faisant croire qu’il fuyait le pays à l’instar du ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa, pour se rendre d’abord à Athènes et puis par la suite à Ankara. El Obeidi avait dans ses bagages un projet pour l’arrêt des combats. Un projet que le premier ministre grec, George Papandréou et le chef de la diplomatie turc, Mahmoud Daoud Ouglou, considèrent comme très sérieux. Reste à savoir pourquoi le régime libyen a choisi ces deux pays pour véhiculer sa proposition. Ceux qui suivent de près le cours de ces médiations, soulignent que le Parti Pasok au pouvoir en Grèce du temps de Papandréou père, a toujours été très ami avec le colonel Kadhafi et son régime. Dernier indice de cette amitié, l’aide apportée à Athènes lors de sa dernière crise financière, il y a environ un an. De plus, Tripoli a choisi un pays membre de l’Union européenne. D’autre part, le recours à la Turquie se justifie. Ankara est depuis des années un partenaire économiquement privilégié de la Libye. Des dizaines de grands groupes turcs réalisent les plus importants projets d’infrastructures en Libye, d’autant que le rôle d’Ankara au sein de l’OTAN est primordial. Par ailleurs, on laisse entendre à Tripoli que l’autre médiateur, accepté par les Occidentaux, Mohamed Belqacem Zaoui, qui fait comme El Obeidi partie du Haut commandement libyen, a déjà, lui aussi, pris des contacts avec d’autres interlocuteurs occidentaux.[/onlypaid]
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