Banni par le palais, chahuté au sein même de sa propre formation politique, rejeté par la communauté des affaires et évité par la classe politique, Ilyas El Omari, l’homme ne désarme pas. En quête permanente de réhabilitation et de reconquête du leadership au sein du PAM, il vient de sortir une dernière trouvaille. Pour se rendre en «mission» en Tunisie, il a fait un petit détour par Paris, pas pour son habituel contrôle médical, ni pour un quelconque engagement professionnel, encore moins pour visiter les musées parisiens. Selon un dirigeant du PAM, El Omari espère tout simplement faire croire à ses compatriotes que durant ce transit parisien, il allait rencontrer les décideurs marocains qui se trouvent dans la capitale française, avant de continuer sur Tunis. Un tour de « passe-passe » habituel chez le patron du PAM, pour faire croire à ceux qui le veulent encore qu’il est toujours en odeur de sainteté dans les premiers cercles du pouvoir.
«Peine perdue, plus personne ne croit ce marchant d’illusions qui se démène pour retrouver le pouvoir d’antan, coûte que coûte et vaille que vaille», se moque un pamiste!