
Il est parfois des indignations qui en disent plus sur ceux qui les portent que sur ceux qu’elles prétendent défendre. La diatribe de Cherfaoui Mohamed Rachid, publié le 10 juillet 2025 sur le site « Le Matin d’Algérie », à propos de la récente visite du président mauritanien à la Maison-Blanche, est de celles-là. Le ton se veut engagé, lyrique, tragique même. Mais il ne dissimule ni une amertume mal digérée, ni un certain mépris, dissimulé derrière une prétendue solidarité africaine postcoloniale.
Ce texte ne parle pas tant de diplomatie que de fantasme projeté. Il dresse une scène artificielle, théâtralisée à l’excès, où tout est interprété jusqu’au geste, au souffle, à l’intonation. L’auteur s’autorise à commenter la diction d’un chef d’État, à y voir de la soumission, à décréter la signification morale d’un silence. Il ose écrire que « Ghazouani a collaboré avec son propre effacement ». Ce genre de formule, violente et infondée, ne relève ni de l’analyse ni de la critique constructive : elle constitue une accusation gratuite et une blessure inutile.
Il convient pourtant de rappeler une chose simple, que beaucoup de commentateurs oublient : le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani n’est ni un tribun populiste ni un acteur politique tapageur. Il est un homme d’État pondéré, réservé, maître de ses mots comme de ses silences. Ceux qui l’ont entendu s’exprimer à Addis-Abeba, à Riyad ou à Bruxelles savent qu’il sait parler — et surtout qu’il sait se taire quand les circonstances l’exigent. Car oui, dans certaines configurations diplomatiques, le silence est une manière subtile d’imposer la distance et de préserver la souveraineté.
Ceux qui dénoncent avec grandiloquence une prétendue « mise en scène impériale » sont, bien souvent, les premiers à infantiliser les dirigeants africains. Ils leur refusent toute marge stratégique, toute lucidité diplomatique. Ils voudraient des chefs d’État qui claquent la porte pour prouver leur dignité. Mais gouverner, ce n’est pas jouer une scène d’orgueil devant les caméras. C’est défendre, dans la durée, les intérêts d’un État, parfois en parlant peu, mais en agissant avec constance.
La scène que l’auteur décrit est d’ailleurs partielle, tordue, amplifiée à dessein. La réalité est tout autre : les échanges entre le président mauritanien et l’administration américaine ont été respectueux, sérieux, et ont porté sur des sujets décisifs pour la région — de la sécurité au Sahel à la coopération énergétique. Cette réalité, apparemment, intéresse moins ceux qui préfèrent les postures aux faits.
La Mauritanie n’a nul besoin d’avocats de circonstance. Elle a une voix, posée et constante, qu’elle fait entendre dans les enceintes où se discutent les véritables enjeux. Que certains ne sachent pas l’écouter, qu’ils confondent pudeur et faiblesse, retenue et soumission, c’est leur limite, pas celle du président mauritanien.
Ce qui est réellement choquant dans la tribune du Matin d’Algérie, ce n’est pas la critique — car la critique est toujours légitime en démocratie. C’est l’humiliation gratuite d’un chef d’État africain, au nom d’une dignité que l’on prétend défendre. C’est le paradoxe d’une parole qui prétend affranchir mais qui, ce faisant, reproduit le geste dominateur qu’elle prétend dénoncer. Et c’est surtout l’instrumentalisation de la mémoire coloniale, non pour la dépasser, mais pour nourrir des rancœurs personnelles.
La dignité africaine n’a pas besoin de cris ni de répliques improvisées. Elle se construit dans la constance, l’intelligence du contexte et, parfois, dans la retenue. Le président Ghazouani, ce jour-là, n’a ni cédé, ni disparu. Il a incarné, sans fracas, une forme sobre de résistance : celle qui refuse le spectacle, mais avance.
ذJe viens par le présent vs faire part que les mauritaniens qui agissent contre leur très chère patrie la MAURITANIE est travaillé pour le compte de l’ALGERIE & POLISARIO devront réfléchir et se soumettre à la réalité du temps tout en revoyant que le CONSEIL DE SÉCURITÉ DEPUIS 2007 reconnaît que le SAHARA EST MAROCAIN et devront accepter la réalité
POINT BARRE
Sincères salutations et mes amitiés
Le comble est atteint 👀
Un site poubelle.espion du makhzen qui s’en prend au journal -le matin dz- pour un article sur les larbins africains et l’humiliation qui ont subis chez leurs maîtres, un. Esclave reste toujours un esclave.
L’article en question pour laisser vos lecteurs juger, si vous en avez 😂
https://lematindalgerie.com/mohamed-ould-ghazouani-ou-la-fatigue-dexister/
Quand ça vient de si bas, il ne faut pas y prêter attention.
Dans le pays du monde à l’envers la presse est le tonton flingueur de ce régime administré par Don Quichotte et Sancho Panza et rémunérée aux mots.