Le Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara, plus connu sous le sigle CODESA, et que présidait Amina Haïdar, n’est plus. Il a officiellement été dissout le 2 septembre sur décision de la même Aminatou Haïdar et des membres du Bureau exécutif de ce collectif jamais reconnu par les autorités marocaines. La décision de dissoudre le CODESA, indique un communiqué, provient sur la base de grandes divergences dans la prise de décision, voire d’un processus de prise de décision aléatoire.
Fondé début des années 2000, ce collectif a été plutôt une sorte de poule aux oeufs d’or pour la célèbre activiste sahraouie et ses amis. Il leur permettait de sillonner le monde grâce à leurs donateurs et surtout de se mener un train de vie plein très confortable.
Selon nos sources au Sahara, Amina Haïdar et ses camarades sont aujourd’hui à la recherche d’un nouveau filon.
«Ils ne sont pas à un tour près et ils trouveront sûrement un autre moyen de continuer à faire chanter les autorités marocaines et à vendre leur histoire à la communauté internationale», explique à Maghreb Intelligence un acteur associatif sahraoui (unioniste) basé à Laâyoune.