Les couacs de la diplomatie algérienne

Alors que la diplomatie algérienne peine à se relever de l’épisode libyen où elle a cafouillé pendant plus de 9 mois, voici qu’elle remet ça sur le dossier syrien. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, Mourad Medelci a menacé de se retirer de la réunion si jamais la Syrie venait à être suspendue de la Ligue arabe. [onlypaid] Vers la fin de la réunion et sous la pression des Saoudiens et des Qataris, l’Algérie vote pour la suspension dela Syrie. Mais, en rentrant à Alger, Mourad Medelci déclare que son pays n’allait pas retirer son ambassadeur de Damas. Une déclaration contradictoire avec le vote initial de l’Algérie. Les observateurs à Alger disent ne plus rien comprendre au comportement de la diplomatie algérienne. D’après des anciens diplomates, le ministère des Affaires étrangères est en train de vivre ses pires années. Aucune ligne conductrice claire ne semble piloter la politique étrangère d’un pays dont la diplomatie a été pendant longtemps l’un des points forts. « Tout se décide à El Mouradia, mais le président ne se prononce pas rapidement et change d’avis assez souvent », explique un journaliste qui connait très bien le fonctionnement du palais présidentiel. Plusieurs voix commencent à s’élever pour dénoncer les atermoiements de l’outil diplomatique du pays qui « sombre dans un chaos indescriptible », selon les termes d’un ancien ambassadeur à Paris.[/onlypaid]

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