Affaire complexe que celle de Frédéric Salvi, alias « Ali », un ressortissant français établi depuis peu en Mauritanie,
et qui serait « activement recherché » par Interpol suite à son implication présumée dans la préparation d’attentats terroristes en Indonésie. Depuis plusieurs jours, les articles foisonnent sur le parcours de ce français de 32 ans converti à l’Islam, le décrivant tour à tour comme un ex-trafiquant de cannabis, un grand blond « dominateur et violent », qui « professait l‘islam radical ». Fait curieux, le principal intéressé ne semble pas craindre la justice outre mesure puisqu’il s’est fendu d’un long-communiqué réponse, via le site islamenfrance.fr , dans lequel il affirme que depuis qu’il est en Mauritanie, il s’est rendu à plusieurs reprises « aux bureaux de la Dst mauritanienne, pour les visas et passeports » . Or, les services spéciaux mauritaniens disposent d’une « ligne directe » avec leurs homologues français de la D.C.R.I et effectuent donc un contrôle auprès de Paris avant de délivrer tous les visas de longue durée concernant des citoyens français Nouakchott aurait donc obtenu l’accord de la France avant de délivrer un permis de séjour à Frédéric Salvi, ce qui laisse à penser que « Ali » ne constituerait pas réellement une menace. Cependant, certains spécialistes de la sécurité estiment moins que cette histoire ne représente que la face visible de l’Iceberg, et qu’il y aurait des enjeux autrement plus importants qui se profileraient derrière ce laxisme apparent de la France dans sa volonté à aller arrêter Frédéric Salvi…