C’est un Moulay Hafid Elalamy mi-figue mi-raisin qui est rentré la semaine dernière de son voyage à Marseille où il avait tenu à rencontrer son homologue français Arnaud Montebourg. L’objectif inavoué de cette réunion[onlypaid]
qui s’est tenue en marge du Mena Economic Forum, était d’arracher au ministre français du Redressement productif un accord de principe sur l’implantation du deuxième constructeur automobile français dans le royaume. D’après des sources bien informées, Arnaud Montebourg a affiché une fin de non recevoir à la demande du ministre marocain. « Les délocalisations sont aujourd’hui une ligne rouge pour le gouvernement français. L’amitié s’arrête là où les intérêts vitaux de la France commencent », nous a affirmé un diplomate français en poste à Rabat. Il faut dire que Peugeot-Citroën avait contacté les autorités marocaines pour savoir s’il pouvait bénéficier de facilités similaires à celle de Renault pour s’installer au Maroc. Un intérêt vite relayé par le quotidien Le Parisien qui a fait part d’informations sûres sur la volonté de la firme au Lion de s’installer dans le royaume. Une opportunité vite saisie au rebond par Moulay Hafid Elalamy, mais fermement refusée par le gouvernement français. Le nouveau ministre chérifien de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies devrait donc chercher ailleurs qu’en France s’il veut étoffer l’industrie automobile marocaine.[/onlypaid]
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