A la tête d’un gouvernement décapité, les malheurs de El Othmani ne font que commencer

Raillé sur les réseaux sociaux à chaque fois qu’il ose un tweet, débordé par la base du PJD (parti islamiste au pouvoir) qui veut absolument accorder un troisième mandat à Abdelilah Benkirane à la tête du parti, le chef du gouvernement est un homme malheureux.

« Le comble, ce qu’il ressent comme un grand affront, a été le limogeage de son secrétaire général, Abdelouahed Fikrat », affirme un proche du chef de l’exécutif. Présidant un gouvernement avec quatre ministres intérimaires, et sept secrétaires généraux « provisoires », El Othmani attend patiemment le retour du roi Mohammed VI pour pouvoir rafistoler son équipe. Mais cela risque de prendre du temps.

Comme nous le rapportions dans nos précédents articles, le souverain marocain ne sera pas de retour de sitôt dans son pays. Attendu en Côte d’Ivoire dans les jours à venir, il enchaînera avec une visite d’Etat en Indonésie, puis se rendra en France pour un séjour privé, selon ses mêmes sources.

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