LA CIA prévoit une guerre entre le Maroc et l’Algérie

La centrale d’intelligence américaine (CIA) a brusquement déplacé son intérêt du Sahel vers le nord du Maghreb. En effet, ces derniers jours les câbles qui proviennent à Langley -siège de la CIA- depuis Rabat, Alger et Madrid ne sont pas du tout rassurants.

Ils parlent de la soudaine montée de tension entre l’Algérie et le Maroc. D’après une note urgente qui a été transmise à la maison blanche et au département d’Etat, les Marocains ont mis leurs forces armées en alerte maximale dans le sud du pays et ils s’apprêtent à en découdre avec le Polisario si jamais celui-ci tente la moindre opération militaire contre le Maroc. D’après les informations dont disposerait la CIA, l’Algérie aurait fourni ces derniers mois beaucoup de matériel militaire dernier cri aux combattants du front indépendantiste. Les agents du DRS -services de renseignement militaire algériens- tiennent régulièrement des réunions avec les cadres militaires du Polisario afin de les conditionner et les inciter à une action d’éclat contre les Forces armées royales marocaines. Cela dit, les experts de la CIA sont quasiment certains que l’armée marocaine ripostera avec beaucoup de détermination et pourrait même utiliser le droit de poursuite à l’encontre du Polisario sur le territoire algérien. Les hautes autorités marocaines auraient demandé à l’état-major des FAR quelles seraient les conséquences « réalistes » d’un tel scénario. De l’autre côté de la frontière, les généraux de l’APN feraient tout, selon la CIA, pour entraîner le Maroc dans une telle aventure. Depuis qu’ils ont acheté pour des dizaines de milliards de dollars de matériel militaire russe, ils ne rêvent que d’en découdre. La nouvelle génération de cadres de l’APN qui ont grandi dans la haine du Maroc -présenté comme l’ennemi stratégique de l’Algérie- caresse le rêve d’une guerre éclair contre le royaume, dans laquelle l’armée algérienne prendrait sa revanche sur son homologue marocaine et imposerait une nouvelle donne géopolitique dans la région. Si l’on regarde les derniers développements, on serait tenté de donner raison aux experts des services secrets américains.

 

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