Alors qu’il est à l’abri en France, l’étau se resserre autour de Chakib Khélil, l’ancien ministre Algérien de l’Energie et des mines.
Mohamed Meziane, ancien PDG de la Sonatrach, ainsi que des hauts cadres de la pompe à fric de l’Algérie, poursuivis pour détournements de fonds ont nommément accusé Chakib Khélil. Tous ont affirmé, en chœur, avoir agi sur ordre de l’ancien ministre et compagnon d’Abdelaziz Bouteflika. Les PV dressés par les enquêteurs du DRS en charge du dossier de la Sonatrach sont un véritable réquisitoire contre l’un des membres éminents du clan d’Oujda. D’après des sources à Alger, la « corde » se rapproche peu à peu du cou de Chakib Khélil. Dans la capitale algérienne, l’acharnement contre Khélil surprend plusieurs dignitaires du régime qui ne comprennent pas les raisons d’une telle bronca. D’ailleurs, le DRS aurait dépêché en France une équipe pour épier les moindres faits et gestes de l’ancien ami de Bouteflika. Le DRS craint une riposte de ce dernier si jamais il venait à perdre espoir. Chakib Khélil, qui est un historique du régime algérien aurait ainsi noué à Paris des contacts avec des personnalités marocaines de premier plan. La présence en France de Chakib Khélil ainsi que celle de Hocine Malti, -qui vient de sortir un best-seller sur le pétrole algérienne 2000 ventes en 15 jours-, inquiète beaucoup Alger. Même si les deux hommes gardent toujours leurs entrées au sein du système, ils pourraient également se révéler « incontrôlables » si jamais la lutte qui se déroule à Alger venait à les menacer directement.
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