Le Maroc veut «fournir des gages aux investisseurs étrangers, surtout chinois, qu’à l’avenir la monnaie ne sera pas surévaluée, ce qui nuirait à la compétitivité des prix des industries du pays», affirme une économiste spécialiste du Maroc au quotidien économique français Les Echos. De fait, le Maroc est engagé depuis quelques années dans une course contre la montre pour attirer les investissements chinois. Tanger Tech, une ville industrielle intégrée visant à la création de quelque 100.000 emplois, devrait voir le jour d’ici quatre ou cinq ans sous l’impulsion du groupe Chinois Haite. A Kenitra, le groupe chinois CAMCE a annoncé la construction d’une usine de pneus destinés au marché marocain et à l’exportation. Selon le journal Les Echos, la libéralisation graduelle du dirham ne serait qu’une étape, les entreprises chinoises désireuses de s’installer au Maroc poussant vers une convertibilité de la monnaie marocaine, afin de pouvoir rapatrier leurs dividendes.
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